La plupart des missions d’ABV Environnement s’inscrivent dans cette démarche. Un autre enjeu majeur est d’intégrer les évolutions climatiques parmi les risques liés à tout investissement ou toute activité industrielle ou autre (impact du climat à activité / projet). A cette fin, notre bureau d’étude réalise des études d’impact climatique (EIC) relatives à vos projets d’investissement et de développement.
« Aujourd’hui, investir dans des projets d’envergure exige de tenir compte des aspects climatiques et de leurs évolutions dans les années futures, explique Yannick Masquelier, associé d’ABV Development. L’intensification des intempéries et des inondations, la récurrence des phénomènes de sécheresse sont, par exemples, des conséquences du réchauffement climatique qui ont des impacts sur une activité, un projet. »
Depuis quelques années, le bureau d’étude ABV Development a développé une expertise en étude d’impact climatique (EIC) et plus particulièrement sur l’étude d’adaptation et d’atténuation aux changements climatiques. Ces missions sont réalisées en partenariat avec le cabinet de conseil en environnement ATRIA basé à Lille. Le groupe belge est notamment intervenu en la matière sur deux projets à l’Île de La Réunion.
Le premier concernait l’extension et la restructuration des infrastructures de l’Aéroport de La Réunion Roland Garros (ARRG). Le second avait trait à l’implantation d’un centre de regroupement et de valorisation des déchets ménagers avec valorisation énergétique en bord de mer.
« Notre intervention visait à évaluer les risques et la vulnérabilité aux changements climatiques à un horizon de 50 à 100 ans . Il est essentiel de tenir compte de la survenance de tempête ou d’ouragan par exemple, la région étant très exposée, de tremblement de terre ou encore d’éruption volcanique, poursuit l’associé d’ABV. L’étude, qui envisage l’évolution des risques sur 50 à 100 ans, permet de développer le projet en conséquence. De cette manière, nos clients peuvent garantir le maintien de l’activité opérationnelle durablement, et s’assurer de la préservation des infrastructures sur le long termes. »
Les études des impacts climatiques (EIC) s’appuient sur des critères précis d’évolution et tiennent comptent du contexte géographique. « Des modèles existent et des facteurs d’exposition ont été établis. Nous recourons aux dernières références et connaissances ainsi qu’aux guidelines européenne en la matière pour établir des projections sur des périodes relativement longues, précise Yannick Masquelier. En Belgique, ce sont les aléas climatiques liés à des phénomènes d’inondation (côtières et fluviales), à l’augmentation de la fréquence des canicules, au renforcement des précipitations extrêmes, à la diminution de la disponibilité de l’eau souterraine (captage, puits agricole), à l’instabilité des sols et à l’augmentation de l’intensité des vents lors des tempêtes dont il faudra davantage tenir compte. »
En fonction des résultats, on peut réorienter le projet étudié. Par exemple, on envisagera de renforcer les installations pour qu’elles puissent faire face à des tempêtes plus récurrentes et plus intenses. Dans d’autres cas, l’EIC invitera à construire des bassins d’orage plus grand, afin de ne pas s’exposer à des dégâts des eaux en cas d’intempéries importantes. Les phénomènes de canicule et de sécheresse peuvent aussi avoir un impact important sur une activité, sur l’évolution de la qualité des sols ou encore sur l’impact sur les infrastructures. L’étude d’impact climatique permet de prendre en compte une multitude de situations.
« Aujourd’hui, de telles démarches sont systématiquement envisagées dans le cadre de grands projets d’infrastructures publiques développés via les fonds FEDER ou de la BEI. Pour les autres projets, ces démarches ne sont cependant pas encore obligatoires mais fortement recommandées, notamment pour nos clients privés, s’ils envisagent des investissements importants dans des zones « à risque climatique », poursuit Yannick Masquelier. « Bien appréhender le risque climatique permet de garantir, au cœur d’une approche globale, la pertinence et la pérennité des investissements. »