Au départ d’un bilan CO2 ou d’une Analyse du Cycle de Vie (ACV), les organisations pourront développer et mettre en œuvre des actions concrètes visant à réduire ses impacts sur l’environnement et à se fixer de nouveaux objectifs. En cherchant à réduire son impact sur l’environnement, chacune peut accéder se positionner sur de nouveaux marchés et aller à la rencontre de nouveaux clients avec la mise à disposition de produits « bas carbone ».
« A partir de toute étude ou diagnostic environnemental lié à une activité ou à une organisation, il est possible d’en dresser le bilan CO2 et de démarrer une Analyse du cycle de vie (ACV), explique Yannick Masquelier, associé du bureau d’étude ABV Development. Une telle démarche permet à toute organisation de mieux quantifier et donc de mieux maîtriser à terme son impact environnemental et climatique. De cette manière, en considérant notamment des indicateurs de marché, elle peut engager un processus d’amélioration continue visant à réduire son empreinte carbone globale. »
L’objectif d’un bilan carbone est d’identifier vos enjeux « carbone », de quantifier votre empreinte carbone, de définir vos leviers de réduction des émissions CO2/GES et de déterminer l’efficacité de vos actions à mettre en œuvre pour limiter votre empreinte carbone. L’analyse du cycle de vie (ACV) a pour objectif de recenser et quantifier, tout au long de la vie des produits, les flux physiques de matière et d’énergie associés aux activités humaines. Elle en évalue les impacts potentiels sur l’environnement et la société puis interprète les résultats obtenus en fonction de ses objectifs initiaux.
La valeur environnementale des organisations s’intègre de plus en plus dans les bilans au même titre que les valeurs économique et sociétale qu’elles génèrent. Les émissions de CO2 et autres impacts climatiques, à travers par exemple l’instauration des quotas, constituent un coût dont il faut tenir compte.« Les outils tels que le bilan CO2 et l’ACV permettent d’établir une situation de référence de toute organisation, point de départ de tout processus d’amélioration, d’évolution de ses activités, des produits, services et marchés dans lesquels elle évolue », assure Yannick Masquelier.
Il ne fait aucun doute que, progressivement, l’impact carbone et climatique de chaque activité devra être mieux évaluée et maîtrisée. « Les réglementations en discussion, avec notamment la « taxe carbone » envisagée à l’échelle européennes (mécanisme d’inclusion carbone aux frontières européennes - Green Deal de la Commission) et la notion de « nouveaux écosystèmes industriels », indiquent clairement la direction et l’orientation que devront prendre les organisations privées et publiques. Tout cela doit être perçu et compris comme étant des opportunités de développement, précise Yannick Masquelier. De nouveaux marchés vont se développer. Les organisations peuvent, dans ce contexte, envisager de nouveaux produits et aller à la rencontre de nouveaux clients. »
S’engager dans une telle démarche peut être créateur de valeur. « Les organisations en mesure d’objectiver leurs émissions à travers un bilan CO2 et une ACV pourront mieux appréhender les risques et plus facilement saisir de nouvelles opportunités », assure l’associé d’ABV Development. L’établissement d’un bilan CO2 et une ACV constitue un levier de performance dans une société et une économie en totale transition.