Dans le cadre d’un projet de revitalisation d’une friche industrielle ou d’un projet immobilier qui implique de gérer des pollutions du sol et/ou des remblais historiques, un maître d’ouvrage devra faire réaliser un projet d’assainissement pour la gestion des sols ou, le cas échéant, des eaux souterraines.
ABV Development, bureau d’étude spécialisé dans le secteur de l’environnement, de la sécurité et de l’aménagement du territoire, vous aide à bien appréhender ces enjeux. A travers notre approche, nous vous permettons de réaliser des projets de manière conforme à la réglementation en vigueur en Région wallonne, en veillant au respect de l’environnement et en cherchant une solution financièrement optimale.
Un projet d’assainissement des sols devra être mené dans divers cas de figure.
Cela s’impose notamment dans les situations suivantes :
Les prescriptions du projet d’assainissement seront définies en fonction des études d’orientation et de caractérisation, qui devront être menées préalablement. Ces études, conduites dans le respect de la législation environnementale (et notamment du Décret Sol du 1er mars 2018 en application en Wallonie), permettent de déterminer ce qu’il est nécessaire de prendre en compte dans le cadre du projet d’assainissement : les zones nécessitant un assainissement, les techniques d’assainissement envisageable, le suivi à mettre en place, les éléments de contrôle faisant suite au projet, pour s’assurer que le terrain est conforme aux exigences en vigueur.
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ABV Development, en tant que bureau d’étude, dispose des agréments pour la réalisation des études d’orientation, de caractérisation, et du projet d’assainissement. Nous vous accompagnons dans la définition du projet d’assainissement, l’établissement du cahier des charges, dans le suivi des opérations jusqu’au contrôle de conformité.
Pour définir un projet d’assainissement, notre bureau va considérer plusieurs éléments afin de rédiger les clauses techniques d’un cahier des charges et pouvoir lancer par la suite un appel d’offres :
Ces éléments seront idéalement évalués en tenant compte du projet mené dans sa globalité, afin de permettre au maître d’ouvrage de l’aborder au mieux, en tant compte à la fois des contraintes environnementales, sociales et financières.
Les différentes techniques d’assainissement des sols
Selon les cas de figure et les dimensions du projet, plusieurs techniques d’assainissement des terres ou des eaux souterraines peuvent être envisagées.
On parle de techniques d’assainissement off-site lorsqu’on excave les sols pollués pour les envoyer par la suite vers un centre de traitement approprié. C’est la technique la plus souvent utilisée dans un projet de revalorisation d’une friche urbaine ou industrielle.
Les techniques d’assainissement in situ permettent de traiter les pollutions directement en place, plutôt que d’excaver les terres. En pratique, on va par exemple injecter des produits oxydants dans le sol ou dans la nappe d’eau pour dégrader les pollutions présentes. Le pompage et traitement sur site de l’eau souterraine fait également partie des techniques d’assainissement in situ. Il est existe également des techniques in situ de type thermique.
Ce type de technique est le plus souvent envisagé quand il n’est pas faisable de terrasser les terres polluées, pour des raisons techniques ou financières.
Avec les techniques d’assainissement on site, on excave les terres ou on pompe l’eau polluée, mais le traitement est effectué sur site. A partir d’une unité déployée dans le cadre du projet, on va pouvoir par exemple cribler et et traiter les terres. L’avantage, c’est que l’on évite le transport de terres, et les nuisances engendrées par le charroi. Cependant, ces techniques ne se justifient que si l’on a d’importants volumes de terre à traiter et une surface disponible suffisante pour le faire.
Pour chaque projet d’assainissement, plusieurs techniques peuvent être envisagées. Comment déterminer celle qui est la plus appropriée ? Au sein d’ABV Development, nous opérons une comparaison sur base des critères de durabilité : sociaux, environnementaux et financiers.
En effet, chaque technique présente des avantages et des inconvénients.
Un technique d’assainissement in situ durera généralement plus longtemps et sera plus ou moins onéreuse, selon le traitement à effectuer. Une technique d’assainissement off site, par contre, a des impacts environnementaux et sociaux non-négligeables, liés au déplacement des terres par camion. Selon la distance à parcourir, une telle opération a aussi un coût plus ou moins important.
Pour effectuer cette comparaison, et opter pour le projet le plus optimal, le bureau ABV Development à recours à l’outil GAMMA (pour Grille d’Analyse Multicritère pour les Méthodes d’Assainissement), mis en place par la Région Wallonne. L’approche permet d’objectiver le choix de la variante d’assainissement selon un ensemble de critères de durabilité et de déterminer la solution optimale en termes environnemental, social et financier.
Au-delà du choix de la technique la plus appropriée, il est aussi important de parvenir à bien dimensionner le projet d’assainissement. Il s’agit de déterminer jusqu’où l’on va mener l’excavation des terres, en tenant compte des incidences environnementales liées à des pollutions passées, mais aussi à d’autres facteurs, comme la stabilité des sols, les risques d’érosion, notamment si des immeubles ou d’autres infrastructures se trouvent à proximité.
Cette étape implique de faire appel à des compétences en ingénierie, pour s’assurer de mener à bien un projet en tenant compte des nombreuses incidences qu’il peut avoir et de veiller à prendre des dispositions pour sécuriser des lieux.
Notre bureau d’étude, disposant d’une forte expertise en la matière, pourra vous aider à dimensionner correctement votre projet.
Il existe divers possibilités pour optimiser un assainissement, particulièrement si l’on considère celui-ci dans un projet plus global. Mieux on tiendra compte du contexte, en anticipant ces enjeux, plus on pourra explorer des pistes pour minimiser les coûts et les incidences.
Dans un projet immobilier envisagé sur d’anciennes friches, il peut être intéressant d’excaver les terres, de les cribler sur place et de récupérer les débris des anciens bâtiments revalorisés sur place sous la forme de granulats recyclés afin de les réutiliser dans le cadre du nouveau projet.
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Une telle démarche, comme nous l’avons recommandé dans le cadre d’un projet à Nivelles, a permis de réduire le volume de terre et de matériaux évacué de 30 %. Les nuisances environnementales et sociales engendrées par le charroi ont été réduites dans les mêmes proportions, tout comme les coûts financiers inhérents à l’évacuation des terres.
Plus que de réduire les nuisance, la démarche permet de minimiser les émissions de CO2 du projet immobilier de manière conséquente en inscrivant celui-ci dans une démarche d’économie circulaire. En réutilisant les matériaux, on évite d’en produire et d’en importer de nouveaux. C’est autant de CO2 non émis.
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